Une jeune femme au cheveux noir rasait les grandes bâtisses de Satoras, enjambant barrières après barrières, escaladant les murs les plus haut par la force de sa détermination. Le ciel était bleu, sans nuage, mais le soleil semblait bientôt commencer la fin de sa descente journalière.


▬ « Aujourd'hui, je ne me ferais pas coffrée par ces salauds de partisan de l'Empire. »


         C'était mes pensées actuels, comment fuir ces hommes en armure et ces boules de poils armée de crocs ? J'étais coincé dans la partie haute de Satoras dans les quartiers riches de la ville. Oui, je m'étais sacrément mis dans la merde sans vouloir être vulgaire... Comment j'en étais arrivé là ? C'est plus que simple comme histoire. Je traînais dans les rues de Satoras cherchant une demeure en particulier, affamé et assoiffé par cette gentille mère nature que j'aime tant. Un pauvre vielle homme était affalé sur le sol, mort depuis une heure tout au plus, devant moi dans un coin de rue vide. Bref, une journée ordinaire dans la ville du Roi à vrai dire, lorsqu'un vieux meurt un œuf éclos. Sculptant du regard le corps inerte du défunt, je remarqua qu'il était noblement habillé. Des vêtements de soie sous un gilet de cuir, un défunt appartenant à la noblesse. Je laissa le corps comme il était, soucieuse d'être désigné comme une assassin. Mais... Tiraillé par la faim... Je décida de lui emprunter une de ces mains par plusieurs précis coup de dent dans le poignet et de la déguster sur place publique. Oui, je l'ai dégusté en plein milieu de la ville. La plus intelligente action de ma vie dans une des villes les plus sévères des trois continents... La faim est réellement le pire ennemi de tout être vivant, il passe son temps à forcer les gens à faire des choses stupides. Il n'a pas fallu beaucoup de temps pour que les autorités se lancent à mes trousses. Femme blanchâtre à cheveux noir rasant ces jambes, c'est facile à reconnaître. C'est ainsi que j'ai commencé à m'enfuir à travers Satoras poursuivit par une unité composé de cinq ou six gardes. La situation n'était pourtant pas si désespéré que ça au début, mes avantages étant mon habilité et mon intelligence exactement ce qui manquait aux illustres gardiens de Satoras, j'avais toute mes chances de les pigeonner...


         Bordel pourquoi il a fallu que je ne reste pas sur mes gardes... Un des chiens du roi, un méchant canard en feu m'a bien brûlé la jambe gauche avec un jolie feu follet. Il ne m'a pas fondu la jambe, mais au moment où il m'a touché je savais que sentirai la blessure pendant quelques heures voir jours et que donc la fuite n'était plus envisageable. Par chance, les soldats du Roi se sont déconcentrés lorsqu'ils ont vu qu'ils m'avaient eu malheureusement pour eux cela m'a permis de rassembler la forte concentration en électricité statique dans l'air pour les paralyser quelques secondes le temps de m'éloigner d'eux et de m'extraire de cette chasse à l'homme à mon encontre. Maintenant, je suis un peu dans la mouise... Cachée près d'une auberge entre un mur et des caisses de ...? Et des caisses. Sentant que quelques choses me gênai, je me frotta le menton et ces alentours...